La crise : constats et remèdes

L’actionnariat et les sociétés

 

Il faut en finir avec l’actionnaire ROI, et plafonner les revenus du capital. L’actionnaire comme tout autre individu a la possibilité de travailler dans la société dont il est actionnaire.

Le revenu de l’actionnaire par les dividendes ne doit pas excéder 200% du taux de rendement du livret A, en cas de surplus la fiscalisation interviendra sauf si cet excédent est réinvesti dans la société ou distribué aux salariés sous forme d’intéressement bloqué selon le même principe que l’assurance vie.

Le commissariat aux comptes est mal assuré actuellement puisque le commissaire aux comptes est juge et partie. On voit le résultat dans les faillites des grandes banques.

Les commissaires aux comptes doivent être indépendants de l’actionnaire. A ce titre ils seront mandatés par l’état et rémunérés par celui-ci. Le rapport de ce commissaire sera transmis aux délégués du personnel, de telle sorte que la gestion de l’entreprise soit transparente. Si cette solution n’est pas envisageable, elle sera remplacée par un contrôle fiscal annuel, statuant sur la clôture des comptes.

 

Les fonds d’investissement et fonds de retraite

 

Les fonds de placements ne doivent plus servir à faire des investissements sauvages et désordonnés qui mettent en péril la vie des sociétés.

Les fonds ne pourront être actionnaire d’une société qu’à hauteur de 10% maximum dans une même entité économique. En aucun cas ils ne peuvent avoir une minorité de blocage. La prise de participation dans une société sera figée pendant 5 ans sans possibilité de retrait avant l’échéance.

Ces fonds seront soumis à la même législation que les organismes financiers et les banques.

 

Les crédits

 

L’abus du crédit par les sociétés a montré ses limites, par conséquent, il ne faut pas qu’une société puisse emprunter plus de 33% de son actif propre.

 

Délocalisation

 

Les délocalisations non contrôlées ont fait beaucoup de mal à nos économies.

Toute société qui désire délocaliser doit pouvoir le faire sous certaines conditions qui peuvent être les suivantes :

Elle devra rémunérer dans le pays d’accueil les salariés qu’elle embauche à 250% du smic local dans les trois premières année et 300% au-delà.

Elle supportera seule les frais de chômage qu’elle a occasionné à son personnel en France, pendant 3 ans. On peut envisager de faire provisionner ce montant à toutes les sociétés dans leur compte.

Les produits fabriqués en dehors du pays ou de l’espace économique communautaire, seront, à leur arrivée à l’importation dans cet espace, réévalués et taxés sur leur cout de revient qu’ils auraient eu s’ils avaient été fabriqués en France ou dans l’espace économique concerné.

 

Commerce international

 

Le commerce international doit être régenté par des règles d’humanisme qui n’existent pas à ce jour.

Toute délocalisation doit apporter un bénéfice pour les populations hôtes et surtout une hausse du niveau de vie.

La globalisation des affaires doit et aurait du inclure la globalisation sociale et morale du monde des affaires.

 

Licenciements

 

Actuellement beaucoup de groupe utilisent la « crise » comme alibi pour licencier mais il n’y a aucun contrôle pour vérifier que les comptes de ces sociétés sont déficitaires.

A ce niveau les syndicats ne font pas leur travail et ne défendent pas vraiment l’intérêt des salariés. Il en est d’ailleurs de même de nos partis politiques, ce qui présente un danger de révolte car les instances tant politiques que syndicales ne sont plus représentatives de la population.

 

D.SORY